L’AUTRE OU MOI ?
Je me pose en permanence cette question :
« Est-ce qu’en disant oui à l’autre, je me dis non à moi ? ».
L’autre étant une demande de quelqu’un ou une situation, c’est pareil.
Mais je parle d’un vrai non à soi, pas juste du truc qui saoule mais que tu fais/dis ou pas quand même parce que oui ça fait plaisir à l’autre ou ça arrange une situation mais sans que ça vienne te violenter à l’intérieur, sans que ça réveille cette sensation de ne pas être toi dans ce moment là.
Ça c’est s’adapter, faire des compromis.
Tu sais je parle de quand on a cette petite (ou pas) voix qui nous empêche de répondre, faire ou dire vraiment ce qu’on aimerait.
Quand on a cet élan instinctif de répondre ou faire une chose mais que très vite les « rrhhooo c’est pas cool de lui dire non. Ok suis crevé.e mais bon je me reposerai un autre moment c’est pas grave, ça se fait pas », « Je veux pas faire ça, j’aime pas, mais bon, ça lui fait plaisir et ça va le.la vexer si je dis non », « je peux pas faire ça qu’est-ce qu’on va penser ?! », « je dis rien, je prends sur moi sinon ça va lui faire de la peine » etc etc débarquent avec le mégaphone 
Tous ces messages sont la preuve que nous faisons les choses pour être accepté.e.s.
Et toujours se poser la question de savoir pour-quoi on fait les choses permet de prendre conscience de nos choix et du nombre de fois qu’on les fait par amour pour nous ou pour obtenir ou peur de perdre l’amour des autres …
Pour aller chercher ce qui se cache derrière ça car à force de faire pour être accepté.é on s’oublie et cela crée de la frustration, de la colère, de l’agressivité …
Ce qui va nous faire avoir du ressentiment contre les personnes pour qui on fait les choses et du coup avoir un comportement qui pourra amener au rejet ou a l’abandon alors qu’on avait fait tout ça pour l’éviter 
Dommage non ?
ALORS… SOUVENT OU PAS ?
